Aucune plante ne pourrait vivre sans nos bons soins : arrosage, fertilisation, petits nettoyages. Rien de bien compliqué pour ce qui est des plantes vivant dans notre résidence principale.
Mais qu’en est-il au chalet ?
Les visites espacées peuvent devenir un supplice pour les plantes. Comme les Gaulois, une poignée d’entre elles surpassent les autres quand vient le temps de survivre à de longues périodes sans entretien.
Ces plantes, parce qu’elles sont d’origine tropicale, ne supportent pas des températures sous la barre du zéro Celsius. Les anciens thermostats peuvent produire des écarts de température de plus ou moins deux degrés par rapport à la température désirée; il faut donc considérer cet écart lorsque vient le temps de les régler avant partir. Bien sûr, quand on s’absente pour longtemps, on préfère habituellement réduire la consommation énergétique au maximum. Dans un monde parfait, la température ambiante du chalet serait ainsi fixée à 10 ou 12 oc.
LES MEILLEURES PLANTES POUR LE CHALET
Elle s’appelle pothos, Scindapsus ou Epipremnum, selon les caprices des botanistes, et c’est sans aucun doute la plante d’intérieur la plus commune. Extrêmement facile à cultiver, elle peut résister à des semaines de négligence, ce qui inclut la privation d’eau. Il s’agit d’une liane à feuilles épaisses et luisantes en forme de cœurs. Tout aussi heureuse dans une jardinière que dans un pot décoratif, on lui offre habituellement un emplacement sans soleil direct e3t des arrosages réguliers. Au printemps et en été, il faut la fertiliser deux fois par mois.
Côté fougère, faut aller vers la davallia ou fougère patte de lapin (Davallia sp.). Même si elle préfère les maisons humides et les arrosages réguliers, elle subsiste dans un environnement plus sec et tolère des températures oscillant autour de 7 degrés C. La davallia peut être mise en jardinière suspendue, d’où ell3e laisse courir librement des rhizomes.
La championne toutes catégories est sans aucun doute la sansevière, ou langue de belle-mère (Sanseviera sp.). Ses longues feuilles élancées, très rigides et épaisses, peuvent vivre en toute quiétude dans une obscurité totale, avec à peine un arrosage par mois. Dans des conditions idéales, elle apprécie les températures chaudes et un emplacement assez lumineux, mais sans soleil direct. On laisse sécher le sol entre chaque arrosage, et on fertilise peu, en été.
Il y a aussi quelques plantes d’intérieur bien connues qui pourront reprendre vie après des semaines de négligence et de froidure. La plante-araignée (Chlorophytum sp.) aura un feuillage plus éclairci, mais reviendra vite à la vie avec des arrosages soutenus et une fertilisation hebdomadaire. Quant au coléus (Solenostemon sp.), il perdra toutes ses feuilles, mais il gardera en lui un espoir de vie, même après un mois d’oubli. Finalement, n’oublions pas la misère (Tradescentia sp), cette plante à feuillage retombant qui tolère exactement cela : la misère !
ENTRE DEUX WEEK-ENDS
- Placez les plantes près d’une fenêtre éclairée, mais sans soleil direct.
- Laissez une distance de 30 à 60 cm entre la fenêtre et le feuillage.
- Surélevez les plantes en pot. Déposez-les sur des tables ou sur le comptoir. La chaleur monte et il fait toujours plus froid près du sol.
- Arrosez généreusement et à plusieurs reprises, pour gorger le sol d’eau.
- Ne fertilisez pas. C’est du gaspillage : une plante au ralenti ne peut pas absorber l’engrais.
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