La présente description s’adresse à un canot dit de «prospecteur», en cèdre entoilé; on devrait l’inscrire sur la liste des espèces en voie de disparition, car il devient très rare. Nous avons choisi ce splendide canot pour illustrer les différentes parties de l’embarcation, puisque les canots plus modernes n’ont rien de plus que celui-là ; en fait, le «prospecteur» a plus de qualités que la plupart des canots modernes, dont un profil d’une incomparable beauté. C’est un plaisir pour les yeux.

Pontet arrière:  pièce triangulaire, en bois ou autre matériau, qui consolide les plats-bords à la pointe arrière.

Banc arrière :  il est plus étroit que le banc avant.

Barrot de trois-quart : étroite barre transversale qui renforce et maintient la forme du canot sur l’arrière.

Barrot central : étroite barre transversale qui renforce et maintient la forme du canot en son centre, souvent remplacé par un joug rendant le portage plus confortable.

Membrures ou varangues :  bandes de bois cintrées, formant la charpente transversale du canot.

Lattage, clins ou planchettes : lattes de bois fixées perpendiculairement aux membrures pour former la coque, le bordé.

Banc avant :  il est plus large que le banc arrière.

LES 100 ANS DU CANOT PROSPECTEUR

Plat-bord : bande de bois, d’aluminium ou de vinyle renforcé qui délimite l’extrémité supérieure de la coque.

Plat-bord intérieur :  partie intérieure du plat-bord.

Plat-bord extérieur : Partie extérieure du plat-bord. Terme utilisé uniquement lorsque les plats-bords sont en deux sections.

Pontet avant : Pièce triangulaire, en bois ou autre matériau, qui consolide les plats-bords à la pointe avant.

Jonc d’étrave : (uniquement pour les canots en cèdre), jonc de cuivre, d’aluminium ou de kevlar imprégné de résine qui protège l’étrave et la pointe avant contre les chocs.

Pointe avant ou proue : la pointe avant du canot.

Étrave:  partie immergée de la pointe avant.

CANOT : COMMENT CHOISIR SA RAME

Tirant d’eau : volume d’eau que déplace le canot; par extension, la profondeur minimale nécessaire à un canot pour flotter, mesurée de la ligne de flottaison au point du canot le plus enfoncé dans l’eau.

Ligne de flottaison ou ligne d’eau : niveau de l’eau sur la coque du canot.

Franc-bord : distance entre la ligne de flottaison et le dessus du plat-bord.

Giron:  courbe longitudinale du fond de l’embarcation. La plupart du temps en toile, bien qu’elle puisse être en fibre de verre, elle donne l’étanchéité au canot de cèdre.

Pointe arrière ou poupe :  la pointe arrière du canot.

SUPPORTEZ NOTRE SITE

Coque : Elle est constituée soit d’écorce de bouleau, de bois de tilleul, de lattes de cèdre entoilées, d’aluminium, de fibre de verre, de kevlar ou de mousse d’ABS.

Quille: lattes de bois ou d’autres matériaux placés dans l’axe longitudinal du canot, sur le fond (sous le canot). Empêche le canot de dériver par gros vent ou sur un lac. Elle protège le fond du canot entoilé. Certains canots ont deux autres quilles (quilles d’échouage) pour une meilleure protection.

Longueur :  distance entre les deux extrémités du canot.

Largeur : La distance latérale la plus grande, mesurée soit au niveau des plats-bords, soit au niveau du renflement de la coque, selon ce qui est le plus grand.

Profondeur: distance verticale mesurée au milieu du canot ou de la proue, entre le plat-bord et le fond du canot.

 

LACS ET CHALETS

 

Adapté de: L’aviron qui nous mène, Paul Masson, Broquet.