UN PAYS D’EAU
Depuis toujours, les lacs exercent chez l’humain une véritable fascination. Choisis initialement comme lieu d’installations des communautés en raison des commodités qu’ils offraient pour l’alimentation, l’approvisionnement et le transport, les lacs sont aujourd’hui surtout associés aux loisirs et à la détente. C’est peut-être parce que nous sommes constitués de 85 % d’eau que nous nous sentons instinctivement si bien en bordure d’un lac et que les terrains riverains sont tant recherchés.

Une oeuvre de Pierre Morin, peintre.
Heureusement pour nous, le Québec est couvert par plus de trois millions de plans d’eau douce. Toute cette eau constitue un capital écologique et stratégique inestimable, en plus d’alimenter les sources d’eau potable de plusieurs municipalités et de riverains. D’ailleurs, l’économie de plusieurs régions repose sur des activités reliées directement à la présence de lacs sur leurs territoires, et la valeur des propriétés riveraines est de plus en plus tributaire de la qualité de l’eau des lacs et des rivières de sorte que le maintien d’une qualité d’eau acceptable et sans danger est devenu un sujet préoccupant pour les propriétaires riverains, les associations de lacs et les municipalités. Cela est d’autant plus vrai que la qualité de l’eau de nos lacs ne cesse de se dégrader et à cet égard, plus que les rivières, les lacs sont très écosystèmes vulnérables.
Le Québec possède sur son territoire près de 3,6 millions de plans d’eau douce couvrant une superficie de près de 207 500 km. Cependant, plusieurs de ces plans d’eau ne sont pas des lacs mais plutôt des étangs ou des mares.
UNE GRANDE DIVERSITÉ DE LACS
Toutefois, la forte majorité des plans d’eau, soit un peu plus de 97 %, sont de très petite taille (tableau 1). En effet, quelque 3 490 000 plans d’eau sont très petits, alors qu’une soixantaine seulement, des lacs ou des réservoirs, sont immenses. Le plus grand plan d’eau naturel est le lac Mistassini (Jamésie). Sa superficie atteint 2 336 km, soit près de 4,5 fois l’île de Montréal, et sa longueur se compare à la distance séparant Montréal et Trois-Rivières. Les lacs immenses du Québec, au nombre de 63, occupent de très grandes superficies. Ces lacs couvrent environ 33 500 km2, soit 16 % de la superficie totale des plans d’eau douce du Québec.
En raison de ses lacs, le Québec constitue un véritable paradis pour la villégiature, la résidence et les loisirs autour des lacs. Ce phénomène n’est pas nouveau et il s’accentue depuis deux décennies, de sorte que plusieurs y voient là une cause potentielle de dégradation de la qualité générale des lacs, ce qui a engendré la création de plusieurs organisations dédiées à leur protection et même leur restauration.
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L’URBANISME EXPLIQUÉ
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PEUT-ON BOIRE L’EAU D’UN LAC
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LACS PEU PROFONDS : DES LACS PARTICULIERS
POUR UNE BONNE GESTION DES LACS
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CONFINER NE VEUT PAS DIRE HIVERNER
LA GLACE DE LAC : ATTENTION AVANT DE S’Y AVENTURER.
L’ÉTÉ DES INDIENS ET LES CYANOBACTÉRIES
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RESTAURATION ÉCOLOGIQUE DES RIVES: PETIT GUIDE PRATIQUE
LA TRANSPARENCE DE L’EAU D’UN LAC ET SA QUALITÉ.