DE COUREURS DES BOIS À RIVERAINS
Pour plusieurs, la seule évocation du mot chalet est une source d’apaisement. Depuis plus de 200 ans, les occidentaux vantent le mérite de quitter la ville pour aller passer un peu de temps à la campagne, au chalet. La proximité de l’eau, de la faune, l’odeur de la forêt, les grands espaces, le sommeil réparateur, le fait de s’y retrouver en couple ou en famille, de s’y retrouver soi-même loin des grands centres détend et fait du bien.
Même les objets y semblent paisibles : vieux meubles, abat-jour défraîchis, nappes en plastique quadrillées, vieux livres et jeux de société, qui traînent ici et là, tournevis un peu croches, sandales déformées, vaisselle fêlée, meubles fatigués. Tous ces objets, qui ont droit à une seconde vie au chalet, semblent apprécier la douce quiétude du chalet et de son atmosphère bohémienne.
Sous prétexte que tout est différent, des gens pourtant normaux et tranquilles se transforment en arrivant au chalet. Plusieurs cessent de se coiffer et de se raser et se mettent à porter des chandails et des pantalons troués, eux pourtant habituellement bien mis.
UN SECTEUR EN DÉVELOPPEMENT CONTINU
Avec l’urbanisation continue des grands centres, l’engouement pour la vie de chalet n’est pas près de s’estomper, puisque que 65 % des jeunes de 18 à 34 ans, les millénaux, disent vouloir acquérir un chalet ou une maison de campagne dans les 10 prochaines années.
Il y aurait plus de 146 000 chalets au Québec, une diminution de 7 % au cours des 10 dernières années, diminution essentiellement causée par la transformation de plusieurs chalets en résidence habitable à l’année. Avec le vieillissement de la population et la retraite qui s’ensuit, de plus en plus de gens s’établissent de manière permanente dans leurs chalets transformés en résidences permanentes. C’est ce qui explique que la valeur foncière des chalets atteint plus de 21 milliards de dollars, et rapporte plus de 200 millions de dollars en taxes foncières aux municipalités, en plus de supporter les entrepreneurs locaux en rénovation et construction.
Même le secteur locatif explose. On estime que plus de 900 000 personnes, séjournent annuellement dans un chalet ou appartement loué, et à un autre 100 000 personnes sont hébergées dans un chalet familial. Environ 35 % de tous les voyages d’agrément des Canadiens au Québec ont été réalisés dans des résidences de tourisme de villégiature. Bien plus, 90 % des touristes séjournant dans les chalets privés ou loués à travers le pays sont des Québécois.
De tout temps, les Québécois ont entretenu une histoire d’amour avec les camps, les chalets et l’arrière-pays. C’est comme une sorte de continuum entre notre passé de coureurs des bois du début de la Nouvelle-France. Et il semble bien que ce lien privilégié que nous avons avec la nature ne semble pas près de s’estomper.
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